C’est l’état d’urgence, c’est la guerre, et nos enfants sont en danger.
Ce matin je suis aller faire mes courses au marché, a coté de chez moi. Et j’ai croisé des zombies, des jeunes et des moins jeunes, tête en l’air, complètement ailleurs. Pire encore, déconnectés de la réalité.
Je prends mon vélo, et je vais faire un tour pour profiter un peu du soleil. Je vois des gens assis dans l’herbe, les yeux vides, je vois des gens au volant, qui sont visiblement plus occupés par leurs appareils électroniques que par leurs voitures.
Il y a une pathologie qui ronge notre société et qui met en danger de nombreuses personnes, et vous l’avez certainement remarqué. Dans la rue, dans les transports au commun, dans les parcs… Les gens ne parlent plus, les gens ne sont plus vraiment là: les gens sont trop occupés à écouter de la musique.
C’est effrayant, et je ne comprends pas que la musique soit autorisée sous l’état d’urgence. Je ne vois plus la prudence dans la prunelle de nos bambins, de nos adolescents. Ils déambulent, écouteurs sur les oreilles. Les gens dehors ne s’adressent même plus la parole. C’est une catastrophe et je ne comprends pas que Familles de France ne s’attaque pas à ce problème.
Pire encore, la musique crée des rassemblements spontanés ! Ils appellent ça des « concerts », et voyez ce qui s’est passé en novembre au Bataclan ! Et malgré ça, on autorise la musique ? Sérieusement ?
J’ai vu des concerts sauvages dans des bars, j’ai vu des gens se rassembler pour parler d’un « Bowie » ou d’un « Prince ». C’est incroyablement dangereux, tous ces rassemblements. Puis où est la frontière entre la réalité et la musique ? Les gens qui ne font pas attention sur la route, écouteurs sur les oreilles ? Les gens qui conduisent en écoutant de la musique à fond ? Tous ces blessés, ces morts ?
N’allez pas me dire que ce sont des gens imprudents, que ce sont de leur faute, non voyons, c’est bien évidemment à cause de la musique. Je demande, j’exige que la musique soit désormais interdite, ou que son usage soit encadré par la loi, du moins, pendant la durée de l’état d’urgence.
Monsieurcarpe.